La vie est là, elle nous attend mais...
Ce titre est une autre formulation du bien connu "Deviens qui tu es". Cette citation, qu'on attribue abusivement, à Jung n'a même pas été emprunté à Nietzsche comme beaucoup le croit, bien qu'il l'ait employé, mais à un poète antique Pindare...rendons à Pindare ce qui est à Pindare !
Ces mots sont bien tournés, ils résonnent en nous, comme porteurs d'espoir, mais qui devine ce qu'ils impliquent ? Car, contrairement à ce que l'on souhaiterait, nous ne sommes pas composés que de belles et nobles choses. En nous siègent des rancœurs, des faiblesses, des pensées inavouables, des frustrations lancinantes et j'en passe...mais l'erreur est de condamner ou, pire, tenter d'étouffer ces noirceurs. Bien au contraire, c'est à la lumière qu'elles prennent une autre teinte et que nous pouvons enfin les regarder sans crainte comme éléments de notre totalité.
En tombant dans le principe commun de la dualité, nous nous fermons à nous-même. Nous sommes tentés dans une première introspection de juger ceci comme bien ou ceci comme mal en nous...mais pourtant ceci EST nous ! C'est probablement par cette acceptation préliminaire, aboutissement d'un chemin douloureux et bouleversant, qu'il nous faut passer. Jung utilisait ces mots pertinents pour le dire : "Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité".
Et la lumière que mentionne Jung existe, c'est le Soi, la vie, "le divin en nous" pour reprendre ses mots. Ce blog, au gré de mes humeurs, mes envies, ce qui me fait homme au fond, tentera de mettre en mots ce que je croise dans mon chemin. J'essayerai aussi de rendre accessible ce que j'ai moi-même assimilé de cette psychologie si particulière, qui porte tellement bien le qualificatif "des profondeurs".
A très bientôt donc
Jean
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire