Pour le moment, nous n'allons pas entrer dans des considérations sur le contenu, ni même vraiment la forme.
Les petits détails, les petits riens, les petits tout en fait...qui nous projettent au delà des mots, au delà des concepts, qui nous entraînent sur des chemins où l'on a parfois le sentiment d'entendre résonner très proche les pas du père de la psychologie des profondeurs.
Les petits détails, les petits riens, les petits tout en fait...qui nous projettent au delà des mots, au delà des concepts, qui nous entraînent sur des chemins où l'on a parfois le sentiment d'entendre résonner très proche les pas du père de la psychologie des profondeurs.
Pour des soucis de propriété éditorial, nous ne disposerons qu'un cliché de détail très précis de l'ouvrage, sans montrer la page d'ensemble.
Ouvrons le livre premier "Liber Primus".
Nous découvrons rapide ce qui semble être une erreur grossière.
Comme beaucoup savent, Jung rédigeait à la plume, en lettres gothiques et en suisse allemand son "Liber Novus".
Cependant, le morceau choisi ici est en latin, faisait partie de l'introduction.
Nous découvrons rapide ce qui semble être une erreur grossière.
Comme beaucoup savent, Jung rédigeait à la plume, en lettres gothiques et en suisse allemand son "Liber Novus".
Cependant, le morceau choisi ici est en latin, faisait partie de l'introduction.
Jung a ajouté deux lettres qui ne doivent pas être là.
Voulant écrire Plenum (signifiant, empli, plein, arrivé à sa maturité, etc), voici que l'on a ici Plenum[um].
Les crochets sont une correction de sa part.
Voulant écrire Plenum (signifiant, empli, plein, arrivé à sa maturité, etc), voici que l'on a ici Plenum[um].
Les crochets sont une correction de sa part.
Alors qu'il débutait la rédaction la plus importante de toute sa vie, qu'il rédigeait ses premières phrases, ses premiers mots, que l'on est donc en droit de penser que son implication était pleine, entière, concentrée, comment une erreur aussi grossière a t'elle pu être commise ?
La période de grande perturbation que traversait Jung à cette période (embourbé dans l'anathème freudien, en pleine auto analyse, confronté aux forces violentes et souterraines de son inconscient) peut elle tout expliquer ?
Une fatigue passagère peut elle faire perdre le fil ?
Une facétie inconsciente, un petit clin d’œil de la part de lui-même auquel il se trouvait confronté, qui ne trouve signification que pour celui qui le vit ?
Et si, usons toutes les cordes, l'on écartait la possibilité d'erreur grossière et , à l'instar des procédés de certains occultistes et "ésotéristes", que Jung étudiait attentivement en cette période, il laissait derrière lui des petits cailloux, qu'il nous fallait apprendre à déchiffrer ?
9 commentaires:
Je serais assez pour les petits cailloux ... en fait de cailloux, à la suite de perturbations qui ont peut-être elles aussi un sens, ton contact à disparu chez moi. Pourrais tu renouer le fil ? Amitiés;
oui moi aussi j'ai envie d'y croire...je continue mon "enquête" au gré de mon envie et de ma disponibilité, si elle doit mener quelque part, c'est surement là où je ne m'y attends pas !
Amitiés
Le Plenum est aussi un terme gnostique, désignant l'ensemble des éons divins.
Je trouve amusant ce redoublement UM alors qu'aujourd'hui les nouveaux gnostiques jungiens de tous les continents se retrouvent sur le forum international Unus Mundus, UM pour les intimes.
L'administrateur du forum (en anglais) est néanmoins français, Roger Faglin, jadis ami d'Etienne Perrot, et nous sommes au moins 3 Français actifs sur le forum.
Merci pour cet apport...je découvre ce forum captivant mais ma maîtrise de la langue de Shakespeare est un peu trop limité. Je vais prendre le temps d'y lire les échanges avec attention.
Jean
"J'aime ces choses insignifiantes...et pourtant essentielles."
Elle se traduisent en moi ainsi :
" Entre les mots il y a un petit espace..
quand trop de mots se boucculent,
exprimant une souffrance,
J'entre dans le petit espace,
car ce " Rien" contient " Tout".
Merci Jean!
Toujours intéressants ces petits iotas ... de trop? J'ai parfois juré devant une tache sur un dessin ou une erreur en écrivant au crayon, et souvent, après réflexion, j'y ai vu ensuite un apport qui m'amenait plus loin.
Comme un lapsus de plume!
Et merci Lilou pour ta jolie définition du petit espace!
Amicalement!
Michelle
Des petits cailloux laissés pour qui?
Ses descendants?
Le livre rouge n'était pas destiné à être publié.
Je penche plutôt pour la facétie inconsciente.
Mais qu'importe!Si cela fait sens pour certains...
Chronos.
Bonjour Chronos,
Je partage ton avis sur l'édition du Livre Rouge mais c'est désormais fait...
Quant au reste, qui peut prétendre que l'inconscient se perde en "facétie" ?
Amitiés,
Jean
Cela peut lui arriver à ce fripon divin...
Enfin,c'est nous qui le percevons comme tel par moments.
Chronos
PS:le champ est fauché,nous préparons le compost ;-)
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