Une fois n'est pas coutume, je rebondis sur un fait, une image, d'actualité. La très fameuse statue du Christ rédempteur, à Rio de Janeiro, a servi de paratonnerre lors d'un orage d'une rare violence au Brésil.
Dans une période tourmentée, où la fourmillière humaine est prise de secousses, où la nature sait démontrer, par la force, son véritable rang à ses hyménoptères parasitants, j'ai trouvé cette anecdote intéressante.
Au-delà des clichés remarquables et spectaculaires, le symbole n'est il pas fascinant ?
Ce symbole chrétien du salut de l'âme, du rachat définitif des pêchés, a été touché par la colère de son père, si l'on en reste au plan symbolique qui nous intéresse...
Ainsi, le Christ a perdu un morceau du pouce droit.
Le pouce, ce doigt de la préhension, qui permet donc de saisir, est souvent associé à l'autorité (ne permettait il pas, lors des jeux romains, de prendre ou donner la vie ?).
Encore nommer doigt de Vénus en chiromancie, il exprime aussi la force vitale.
Si l'on considère que le côté droit est d'orientation énergétique masculine, rationnelle, mentalisée, le pouce droit peut alors ramener à un besoin de contrôle et d'autorité.
Et si la nature nous envoyait, avec force, ce message : arrêter de vouloir contrôler ?
Evidemment, tout ceci n'est qu'un rêve...