Tu aimeras ton prochain comme toi-même !
"Soyez bons et vous serez en bonne santé et heureux !"
Tu aimeras ton prochain comme toi-même !
"Soyez bons et vous serez en bonne santé et heureux !"
"L'incube de la femme est fait de plusieurs démons masculins et le succube de l'homme est un vampire" Dialectique du moi et de l'inconscient.
L'anima est la fonction qui donne de l'âme à la multiplicité. L'anima permet à ce qui est multiple, non de devenir un, mais de devenir materia pasychique.
Leur syzygie illumine l'imagination par l'intelligence et rafraîchit l'intelligence par la fantaisie. La tâche a accomplir est de conserver à l'esprit et à l'âme leur distinction (ce qui est l'exigence de l'esprit) en même que de les garder reliés (ce qui est l'exigence de l'âme).
Petit extrait percutant de la première édition de Carl Gustav Jung : Guérisseur de l'âme de Claire Dunne (excellent ouvrage à lire), page 22.
C'est vrai, une force de la nature s'exprime en moi - je ne suis qu'un conduit... J'imagine que, dans bien des cas, je pourrais vous paraître sinistre. Si, par exemple, la vie vous a mené à adopter une attitude artificielle, vous n'allez pas pouvoir me supporter car je suis un être naturel. Ma présence même cristallise; je suis un ferment. Je suis perçu comme un danger par l'inconscient des gens qui vivent d'une manière artificielle. Tout en moi les irrite, ma façon de parler, ma façon de rire...Ils sentent la nature, dans son authentique expression, et je deviens un ennemi « intérieur » à abattre. Combien d’ennemis invisibles dois-je avoir en ce monde ? C’est le prix de la véritable liberté.
Livre rouge : contenu
Ayant succinctement parcouru les écrits de l’ouvrage, tu m’avais demandé durant ta récente convalescence, mon ressenti. Je suis bien loin d’avoir tout appréhendé et je ne pense pas que j’en ai jamais l’ambition. Je dois t’avouer qu’un constat pointe : ce livre peut être abordé de deux façons radicalement différentes.
Comme nous l’avons fait tous les deux au début, se contenter
de l’ouvrir, admirer, laisser venir et parler les forces symboliques des
dessins, de la texture du papier, des lettres gothiques…et se les attribuer. Ou
alors, se plonger dans l’écrit, activer la fonction pensée et tenter de
comprendre la plongée dans l’âme de Jung…qui est alors seul maître à bord.
Use le plus longuement possible de l’esprit de découverte
avant de passer à un approfondissement…j’ai peur que la marche arrière ne soit
pas possible.
Je n’ai pas pu m’empêcher de voir Carl, regard concentré,
langue sortie, appliqué à faire ses collages (je sais, j’adore les clichés).
La vision prophétique de « la marée
terrifiante », augurant l’arrivée future de la première guerre mondiale
m’a particulièrement touché. J’avais alors le sentiment de découvrir l’âme
élevée de Jung, sensible à une « infection psychique » par
l’inconscient collectif.
Ce travail va lui permettre de l’objectiver et donc de s’en différencier.
Salomé réapparait, guérie et souhaitant de nouveau lui imposait sa présence, Jung refuse, poussé par une peur viscérale….combien j’ai été troublé de lire Jung, de fonction psychologie dominante « pensée » tellement effrayé par son anima, porteuse du sentiment (à l’opposé de la pensée). Ces puissances vitales sont bien capables de ramener un brillant chercheur à l’état de petit enfant !
Cette partie n’existe pas dans la version originale du Livre
Rouge original mais a été insérée par l’éditeur, ce qui me semble cohérent.
Je retiendrais deux choses : Le fameux Sermon aux morts
où Jung, pour reprendre ses propres mots, « a découvert les couches
pré-personnelles en lui, formant une sorte de prélude à ce qu’il avait à
communiquer au monde sur l’inconscient » et puis cette phrase « Par
l’union avec le soi, nous atteignons le Dieu »…pas Dieu, ni un Dieu mais
LE Dieu.
Mes contraintes quotidiennes me prouvèrent, jour après jour, que j'existais réellement et que je n'étais pas seulement une feuille ballottée au gré des vents de l'esprit, comme un Niezsche. Nietzsche avait perdu le contact avec le sol sous ses pieds parce qu'il ne possédait rien d'autre que le monde intérieur de ses pensées - qui d'ailleurs, possédait plus Nietzsche que lui-même ne le possédait. Il était déraciné et planait sur la terre, et c'est pourquoi il fut victime de l'exagération et de l'irréalité. Cette irréalité était pour moi le comble de l'abomination. Car ce que j'avais en vue, c'étaient ce monde-ci et cette vie-ci. Quelque ballotté et perdu dans mes pensées que je fusse, je ne perdais cependant jamais de vue que toute cette expérience à quoi je me livrais concernait ma vie réelle, dont je m'efforçais de parcourir le domaine et d'accomplir le sens. Ma devise était "Hic Rhodus, hic salta". (C'est ici Rhodes, c'est ici que tu dois danser).La conscience, qui reconnait et distingue sans faille les illusions, peut devenir témoin et permettre d'entamer la libération.
Jung, Ma vie, p304
« nous sommes faits pour amener tous les mystères au grand jour, en qualité de ministres de l'éternelle source de la lumière »
Louis-Claude de Saint-Martin, Ministère de l'Homme Esprit p. 280
La transdisciplinarité est définie par Basarab Nicolescu par trois postulats méthodologiques : l'existence de niveaux de réalité et de perception, la logique du tiers inclus et la complexité.
La transdisciplinarité se distingue ainsi de la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité en ce sens qu’elle déborde les disciplines d’une part, mais surtout d’autre part que sa finalité ne reste pas inscrite dans la recherche disciplinaire proprement dite...
« Il y a deux types de leader dans la société primitive, l’un est le chef qui est physiquement puissant, plus fort que ses concurrents, et l’autre est le medecine-man qui n’est pas forte physiquement mais est fort en raison de l'autorité que le peuple projette sur lui. Ainsi, il y avait l'empereur et le pape ».
«Exactement», ponctue le Dr Jung "Peu d'étranger y sont sensibles, mais apparemment tous les Allemands en Allemagne le sont. C'est parce que Hitler est le miroir de l'inconscient de tous les Allemands, mais bien sûr il n’est le support d’aucune projection pour un non allemand ».
« Il est le haut-parleur qui amplifie le murmure inaudible de l'âme allemande jusqu'à ce qu'ils puissent être entendus par l'oreille de la conscience de l'allemand. Il est le premier homme à dire tous les Allemands ce qu'ils pensent et ressentent inconsciemment sur le sort allemand, surtout depuis la défaite de la Première Guerre mondiale, et l'une des caractéristiques qui teinte chaque âme allemande est le complexe d'infériorité typiquement allemand, le complexe du petit frère, de celui qui est toujours un peu en retard à la fête. Le pouvoir de Hitler n’est pas politique, il est magique.
Pour comprendre la magie vous devez comprendre ce qu’est l’inconscient C'est cette partie de notre constitution mentale sur laquelle nous avons peu de contrôle et qui est stockée avec toutes sortes d'impressions et de sensations; Qui contient des pensées et même des conclusions dont nous ne sommes pas conscients. Outre les impressions conscientes que nous recevons, il y a toutes sortes d'impressions constamment en arrière plan de nos sens dont nous ne prenons pas conscience parce qu'ils sont trop faibles pour attirer notre attention consciente. Elles se situent en dessous du seuil de la conscience. Mais toutes ces impressions subliminales sont enregistrées, rien n'est perdu, quelqu’un peut parler d'une voix peu audible dans pièce d'à côté pendant que nous parlons ici vous ne faites pas attention à lui, mais la conversation à côté est enregistrée dans l’inconscient aussi surement que par celle d’un dictaphone.
Maintenant, le secret de la puissance d'Hitler n'est pas que Hitler a un inconscient plus apte à stocker que le vôtre ou le mien, le secret de Hitler est double. D'abord, son inconscient a un accès exceptionnel à sa conscience et, deuxièmement, il se laisse toucher par lui. Il est comme un homme qui écoute attentivement un flux de suggestions d'une voix chuchotée à partir d'une source mystérieuse, puis agit sur eux.
Dans notre cas, même si occasionnellement notre inconscient nous atteint à travers les rêves, nous avons trop de rationalité, trop de « cérébral » pour lui obéir, mais Hitler écoute et obéit. Le véritable leader est toujours « dirigé ».
Nous pouvons voir comment il fonctionne en lui-même et fait référence à sa voix. Sa voix n'est rien d'autre que son propre inconscient, dans lequel le peuple allemand projette sa propre personne. C'est l'inconscient de 78.000.000 d’allemands.
C’est ce qui le rend puissant. Sans le peuple allemand il ne serait rien. Il est littéralement vrai quand il dit que tout ce qu'il est capable de faire, c'est uniquement parce qu'il a le peuple allemand derrière lui, ou, comme il le dit parfois, parce qu'il est l'Allemagne. Ainsi, avec son inconscient, étant le réceptacle des âmes de 78.000.000 allemands, il est puissant, et avec sa perception inconsciente du véritable équilibre des forces politiques du pays dans le monde, il a été jusqu'à présent infaillible.
C'est pourquoi il porte des jugements politiques qui se révèlent vrais malgré l'avis de tous ses conseillers et contre l'avis de tous les observateurs étrangers. Lorsque cela se produit, cela signifie seulement que les informations recueillies par son inconscient, et qui atteignent sa conscience par des moyens lié à son talent exceptionnel, sont plus correctes, que celles de tous les autres, en Allemagne ou à l’étranger, qui ont tenté de juger la situation et qui ont tiré des conclusions différentes de la sienne. »
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Swastika |
Dr. Jung répondit gravement: «Oui, il semble que le peuple allemand est maintenant convaincu qu'il a trouvé son Messie ; en quelque sorte la position des Allemands est remarquablement semblable à celle des Juifs d'autrefois…
Depuis leur défaite dans la Première Guerre mondiale, les Allemands ont attendu un Messie, un sauveur. C'est caractéristique des personnes atteintes d'un complexe d'infériorité. Les Juifs ont déclenché leur complexe d'infériorité par les facteurs géographiques et politiques. Ils vivaient dans une partie du monde qui était un terrain de jeu pour les conquérants des deux côtés, et après leur retour de leur premier exil à Babylone, quand ils ont été menacés d'extinction par les Romains, ils ont inventé l'idée consolante d'un Messie qui allait rassembler les Juifs autour d’une nation et les sauver.
Les Allemands ont obtenu leur complexe d'infériorité de causes comparables. Ils furent sortis de la vallée du Danube trop tard, et fondèrent les débuts de leur nation longtemps après que les Français et les Anglais étaient sur la bonne voie pour leur nation. Ils étaient trop en retard pour la course des colonies et pour la fondation de l'empire.
Puis, quand ils se sont rassemblés et ont fait une nation unifiée, ils regardèrent autour d'eux et virent les Britanniques, les Français et d'autres avec des colonies riches et tout l'équipement des nations adultes et ils sont devenus jaloux, rancuniers, comme un jeune frère dont les frères aînés ont pris la part du lion de l'héritage ».
Dr, Jung a dit qu'il avait observé de près Hitler lors de sa rencontre avec Mussolini à Berlin.
«J'étais seulement à quelques mètres des deux hommes et pouvais bien les étudier. Par comparaison avec Mussolini, Hitler faisait sur moi l'impression d'une sorte d'échafaudage en bois recouvert de tissu, un automate avec un masque, comme un robot ou un masque d'un robot. Pendant tout le spectacle, il ne riait jamais, c'était comme s'il était de mauvaise humeur, bouder il ne montrait aucun signe humain..
Son expression était celle d'un produit inhumain semi-conscient, sans aucun sens de l'humour. Il semblait qu'il pouvait être le double d'une personne réelle, et que Hitler l'homme pourrait peut-être se cache à l'intérieur comme un appendice, et de façon délibérée, caché afin de ne pas perturber le « mécanisme ». Avec Hitler vous ne sentez pas que vous êtes en présence d’un humain. Vous êtes face à un « médecine-man », une forme de récipient spirituel, un demi-dieu, ou mieux encore, un mythe.
Avec Hitler vous ressentez la peur. Tu sais que tu ne pourras jamais être capable de parler à cet homme, car il n'y a personne, il n'est pas un homme, mais un produit collectif, il n'est pas un individu, mais toute une nation, je considère qu'il est littéralement vrai qu'il n'a pas d'ami personnel. Comment pouvez-vous parler intimement avec une nation? »
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Wotan |
«Personne n’a appelé le royaume de Charlemagne le premier Reich, ni celui de William le deuxième Reich. Seuls les nazis appelaient leur Troisième Reich, car il a un sens mystique profonde."Dr. Jung a déclaré que les nazis ressentent un parallèle entre la triade biblique, Père, Fils et Saint-Esprit, et le troisième Reich, et que, en fait, de nombreux nazis se réfèrent à Hitler comme le Saint-Esprit.
« Encore une fois," Dr. Jung a continué, "envisager la reprise généralisée dans le Troisième Reich du culte de Wotan, dieu du vent qui prendra le nom" Sturmabteilang ", les troupes d'assaut. La swaslika est une forme renouvelée du vortex. Ne se déplaçant jamais vers la gauche, car la signification bouddhiste de la gauche est défavorable, orienté vers l'inconscient. Tous ces symboles du troisième Reich, dirigé par son prophète Hitler, reprennent l’allégorie du vent et de la tempête et tourbillonnant en vortex, balayant l'allemand dans un ouragan d’émotions irraisonnées vers un destin qui lui est inconnu, sauf pour le voyant, le prophète, le Führer qui peut lui-même le prédire…ou peut être même pas lui-même. ».
Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.
Jésus dans Matthieu 19:14.
"La tâche serait assez simple si la simplicité n'était pas ce qu'il y a de plus difficile"
Mystère de la Fleur d'Or (p.33)
« II est une belle vieille légende d'un rabbin à qui un élève rend visite et demande : "Rabbi, dans le temps, il existait des hommes qui avaient vu Dieu face à face, pourquoi n'y en a-t-il plus aujourd'hui ?" Le rabbin répondit : "Parce que personne, aujourd'hui, ne peut plus s'incliner assez profondément." Il faut en effet se courber assez bas pour puiser dans le fleuve. » Jung dans Ma Vie
« II y avait en moi un daïmon qui, en dernier ressort, a emporté la décision. Il me dominait, me dépassait, et quand il m'est arrivé de faire fi des égards (qui sont habituels dans la vie courante], c'est que j'étais aux prises avec le daïmon. Je ne pouvais jamais m'arrêter à ce que j'avais déjà obtenu. Il me fallait continuer à aller de l'avant pour rattraper ma vision. Comme, naturellement, mes contemporains ne pouvaient percevoir ma vision, ils ne me voyaient que me hâtant toujours en avant. » Jung dans Ma vie
« Pour l'homme, la question décisive est celle-ci : te réfères-tu ou non à l'infini ? Tel est le critère de sa vie. C'est uniquement si je sais que l'illimité est l'essentiel que je n'attache pas mon intérêt à des facilités et à des choses qui n'ont pas une importance décisive... Si nous comprenons et sentons que, dans cette vie déjà, nous sommes rattachés à l'infini, désirs et attitudes se modifient. Finalement, nous ne valons que par l'essentiel, et si on n'y a pas trouvé accès, la vie est gaspillée.» Jung dans Ma Vie p369
«Je ne parviens au sentiment de l'illimité que si je suis limité à l'extrême. La plus grande limitation de l'homme est le Soi ; il se manifeste dans la constatation vécue du "Je ne suis que cela !"... C'est quand j'ai conscience de cela que je m'expérimente à la fois comme limité et éternel, comme l'un et comme l'autre. En ayant conscience de ce que ma combinaison personnelle comporte d'unicité, c'est-à-dire, en définitive, de limitation, s'ouvre à moi la possibilité de prendre conscience aussi de l'infini. Mais seulement comme cela.» Jung dans Ma Vie