dimanche 23 novembre 2014

Emma Jung - Love and sacrifice

Une fois n'est pas coutume, je voudrais évoquer un ouvrage, réservé aux anglophones, qui devrait receler quelques pépites. Sorti il y a quelques jours, il évoque la vie d'Emma Jung. Celle qui a accompagné, soutenu, inspiré et, même on peut le dire, supporter le psychologue zurichois pendant des décennies, dans des conditions pas toujours des plus confortables. 

Comme Jung le mentionne fréquemment dans ses correspondances, sa pensée n'aurait pas été la même sans cette patiente et attentionnée muse...à noter une contribution, et pas des moindres, de leur plus jeune fille, Helene Hoerni-Jung, malheureusement disparu cet été.

jeudi 13 novembre 2014

Mort annoncée...l'essentiel est en vue.


LE SCAN TÉLÉ - Atteint d'un cancer depuis 2012, Sam Simon a décidé de verser près de 100 millions de dollars à des organismes de bienfaisance.

"J'ai fini par être entouré de gens qui m'aiment, qui prennent soin de moi et qui feraient n'importe quoi pour moi. C'est un bon sentiment. Ça s'appelle le bonheur."


Ça s'appelle le désespoir ou le rachat moral Sim mais tout cela est sans importance !

mardi 11 novembre 2014

Site Jung, Rêve, Alchimie, Homéopathie - Les rêves


Le site (voir ici), en association avec mon amie Ariaga, prend doucement sa forme. Comme tout enfant, il demande temps, patience, cadrage et recadrage, mais c'est une vraie joie que de le voir évoluer et grandir...

Aujourd'hui a été déposé un matériau rare, précieux, riche...la première partie d'une série de rêves. La rêveuse, anonyme mais totalement consentante sur l'usage de ses produits oniriques, va nous permettre, graduellement, de plonger au sein de la dynamique psychique et découvrir l'alchimie intérieure à l'oeuvre.

Evidemment, cette série de rêves ne sera exploitée que beaucoup plus tard, avec l'avancement du site, mais je pense que, d'ores et déjà, ce dépôt pourrait être une véritable base de réflexion, d'études voire d'inspiration pour certains.



vendredi 31 octobre 2014

"Prayer in C" - L'art porte parfois une énergie collective



Dieu*, tu n'as jamais rien dit
Tu ne m’as jamais envoyé de lettre
Ne crois pas que je pourrais te pardonner

Regarde notre monde qui se meurt lentement 
Je ne vais pas perdre davantage de temps
Ne pense pas que je pourrais te croire

Dieu, nos mains vont se rider de plus en plus
Et nos cheveux, ils vont devenir gris
Ne crois pas que je pourrais te pardonner

Et vois ces enfants qui meurent de faim
Et leurs maisons qui ont été détruites
Ne crois pas qu’ils pourraient te pardonner

Hé, quand les eaux recouvriront les terres
Et quand les hommes ne seront plus
Ne crois pas que tu pourras te pardonner

Oh, quand il n'y aura plus que le silence
Et que la vie ne sera plus
Ne crois pas que tu te pardonneras

* Ya pour Yahweh (Yahvé)

Comme les fidèles du blog le devineront, je suis sensible à la musique, qui accompagne ma vie autant que possible.
Cette chanson, entraînante, qui connait un grand engouement auprès de nos chères têtes blondes, mérite qu'on s'attarde un peu sur les paroles contenues car, même si elles ne sont pas comprises par la plupart, elles sont porteuses de choses, exprimant peut être ce malaise générale qui accompagne la nouvelle génération, en quête d'un sens difficile à toucher dans une société vendant du rêve qui ne peut pourtant pas s'acheter...
J'apprécie la chanson, mais cette traduction, approximative, résonne comme ce réflexe humain, que Jung avait pertinemment pressenti et longuement décrit, qui remet nos propres responsabilités au main d'autre chose, si possible très lointain, pour ne pas s'y confronter. Si l'on accepte l'idée d'un objet transcendant qui nous dépassera toujours, comment lui incriminer la vieillesse, l'iniquité, l'inégalité et, surtout, comble de la dérision, s'imaginer qu'un doute et que des sentiments humains l’assailliraient ?
Anthropomorphisme quand tu nous tiens !
Ces paroles, et j'assume ma position au risque de passer pour un VC (v.... c..), sont l'expression d'une fausse religion, d'un égarement collectif que l'individu peut et doit briser.

dimanche 12 octobre 2014

Louis Claude de Saint Martin - Pensée et sentiment


"Je ne m'arrête point à examiner si dans la conduite ordinaire de l'homme, sa volonté attend toujours une raison décisive pour se déterminer, ou si elle est dirigée par l'attrait seul du sentiment ; je la crois susceptible de l'un et de l'autre mobile, ; et je dirai que pour la régularité de sa marche, l'homme ne doit exclure ni l'un ni l'autre de ces deux moyens, car autant la réflexion sans le sentiment le rendrait froid et immobile, autant le sentiment sans la réflexion serait sujet à l'égarer."
Des erreurs et de la vérité

dimanche 7 septembre 2014

Site : Jung, Rêve, Alchimie, Homéopathie

Facebook : Page Facebook

"Le site, en chantier, est plein d'imperfections mais je dirai heureusement ! car nous pourrons ainsi le bonifier au fil des semaines, des mois, des ...
L'initiateur du site est mon ami Jean Bissur auteur du blog Autour de Carl . C'est aussi le maître d’œuvre, celui qui rentre les textes, qui fait tout ce que je ne sais pas faire et qui en plus écrit des texte fort intéressants.
Pour ce qui est de moi, j'ai apporté une thèse, soutenue il y a une quinzaine d'années, sur Jung, les rêves, l'alchimie etc. Cette thèse est comme le corps d'une armoire avec des tiroirs et elle sert de structure au site. J'ai entrepris, et j'entreprendrai, dans les textes publiés, de donner la parole à "l'autre je" dont je parlais dans ma note 
: l'emploi du nous dans la thèse. Je pense que ce travail d'auto-critique diminuera le sentiment d'insatisfaction que j'ai ressenti, même si le résultat de dix années de recherche et de réflexion pouvait être considéré comme un succès.
Jean Bissur et moi avons ouvert un beau tiroir pour mon ami de longue date le Docteur Bernard Long, homéopathe, auteur de nombreux écrits, et homme de cœur.
Nous avons aussi réservé un tiroir à ce que je préfère à tout, la poésie. J'y ai déposé certaines de mes poésies "alchimiques" et sous la rubrique poétique culinaire Maire-Claire Frédéric nous a offert un premier poème.
Évidemment, pour que l'équipe soit au complet, nous avons demandé à ÉPHÊME d'être l'illustrateur du site. Vous avez, par exemple, en tête de cette note le "cul de lampe" de la page d'accueil.
Le Laboratoire continue sa vie normale et je comprendrai très bien que le site ne vous intéresse pas car il sera moins convivial. Je reviendrai vers vous pour vous en donner des nouvelles quand ce ne sera plus un nouveau-né."
Ariaga

samedi 2 août 2014

Quelques mots...pour les vacances.


"Et à propos de Dieu nous ne pouvons que penser qu’il est la raison la plus profonde de toutes choses, en ce sens pourtant qu’il ne peut être saisi par aucune chose, de par la force propre de la chose ; mais de même que le soleil avec sa lumière et sa force s’introduit dans les choses sensibles et animées et agit avec toutes choses et y participe à leur entrée dans l’être : il nous faut entendre la même chose du Verbe divin avec la vie des créatures."
Jacob BOEHME, Mysterium magnum.







"Je n'aime qu'une chose et ne sais ce qu'elle est,
Et parce que je l'ignore, je l'ai choisie. "

Angelus SILESIUS, Le Voyageur chérubinique



« Le plus haut point de l’élévation se trouve au plus profond de l’abaissement. ».

Maître Eckhart, Traités et sermons






"Ah ces braves gens, tous pleins de leur zèle et de leur santé, ils me donnent toujours l’impression de têtards optimistes qui, serrés dans une mare, agitent gaiement leur queue au soleil dans l’eau la moins profonde qui soit et qui ne soupçonnent pas que dès demain la mare sera sèche."
Jung, Ma vie 






"Heureux soient les fêlés, car ils laissent passer la lumière"

AUDIARD

lundi 14 juillet 2014

Un projet qui me tient à coeur...



Avec ma chère amie Ariaga, une idée a germé dans nos têtes il y a quelques mois : un projet de site commun, alliant les thèmes de la pensée jungienne, de l'alchimie, de l'homéopathie uniciste, de la poèsie alchimique.
Sans vouloir dévoiler trop à l'avance le contenu de ce site, je réalise seulement aujourd'hui que je ne l'ai pas mentionné sur mon blog...erreur corrigée.
Un troisième larron se joint à nous, en la personne du Dr Bernard Long, qui apportera ses connaissances très éclairées en homéopathie (c'est aussi, pour le sujet qui nous concerne, un véritable connaisseur de Jung). Pour ceux qui ne le connaissent pas, une simple recherche google en apprendra plus long que tous mes développements.

Comme nous ne voulions pas jouer au jeu de la procrastination, nous nous sommes mis une date butoir pour le lancement du site, le 07 septembre 2014.

Vous voulez savoir pourquoi cette date : L'explication est ici.

Et, l'air du temps s'y prêtant, nous avons créer un compte facebook dédié à ce site, espérant nourrir les quêteurs que sont les lecteurs de nos blogs.

A très bientôt donc, 
Jean




dimanche 15 juin 2014

De l'engagement...

Goethe

"Aucune initiative ne pourrait se concrétiser sans engagement. Jusqu’à ce qu’un être se soit engagé, il y a de l’hésitation, la possibilité de se retirer, toujours, de l’inefficacité concernant tous les actes d’initiation et de création.

Il y a une vérité élémentaire dont l’ignorance tue les idées innombrables et les plans splendides : au moment où un être s’engage définitivement, la Providence bouge aussi. Toutes sortes de choses arrivent pour aider, qui, autrement, jamais ne se seraient produites. Tout un courant d’événements issus de cette décision s’élève en sa faveur sous la forme d’incidents fortuits, de rencontres, d’assistances supra-sensibles qu’aucun homme n’aurait pu rêver trouver sur sa route.

Quoi que vous puissiez faire ou rêver, commencez-le maintenant."

Johann Wolfgang von Goethe





lundi 21 avril 2014

Qu'étais je avant d'être moi ?

Sortant d'une retraite un peu forcée, je visionne pour la énième fois la derniere interview de Jung par John Freeman et, comme à chaque fois, une nouvelle chose m'apparaît.


Sur la première question, la reconnaissance de soi, la saisie de la conscience, du moi, de son identité d'être, Jung raconte les circonstances...jusque là, qui n'a pas vécu semblable événement ?
Là où se niche une différence fondamentale, c'est sur ce questionnement qu'il mentionne et qui a immédiatement suivi sa "révélation personnelle" :

Et j'ai alors pensé : "mais qu'ai-je été auparavant ?"

Parfois, peu de chose sépare le génie du commun...l'horizon du chemin qui y mène.

dimanche 16 mars 2014

Le guérisseur blessé


Une récente discussion sur le forum m'a ramené en mémoire ces mots exceptionnels de lucidité de Jung; je vous les livre...

"Celui qui veut connaître l'âme humaine n'apprendra à peu près rien de la psychologie expérimentale. Il faut lui conseiller d'accrocher au clou la science exacte, de se dépouiller de son habit de savant, de dire adieu à son bureau d'étudeet de marcher à travers le monde avec un coeur humain, dans la terreur des prisons, des asiles d'aliénés, des hôpitaux, de voir les bouges des faubourgs, les bordels, les tripots, les salons de la société élégante, la Bourse, les meetings socialistes, les églises, le revival et les extases des sectes, d'éprouver sur son propre corps amour et haine, les passions sous toutes les formes ; alors il reviendra chargé d'un savoir plus riche que celui que lui auraient donné des manuels épais d'un pied et il pourra être, pour les malades, un médecin, un véritable connaisseur de l'âme humaine".

Carl Gustav Jung
(in : L'âme et la vie, recueil de textes édité en 1963)

mardi 18 février 2014

"L'essentiel, c'est ce qu'onne voit pas !"

 
Alors qu'un billet alchimique, modeste mais que je n'arrive pas achever, est encore en gestation, un petit évènement du quotidien est saisi au vol.
 
L'exclamation spontanée d'une amie de longue date, journaliste, s'offusquant que son enquête soit entâchée par la retenue, même pas consciente, de ses interviewés.
 
Mais au final, au regard de ce que la vie attend de nous (pas de déterminisme véritable, juste un constat entre le germe déposé et ce que l'on accepte qui naisse en nous), n'avons nous pas la triste facilité de déposer nos propres attentes sur le manquement des autres ?
 
 
Billets connexes :
 


vendredi 3 janvier 2014

De l'importance de faire...


 
"C’est souvent une erreur de croire que l’intelligence doive toujours précéder la pratique. C’est surtout dans l’ordre des choses vraies que les abus de ce genre sont dangereux. Et, s’il est des cas où l’intelligence doive mener à la pratique, il en est mille autres où c’est la pratique qui doit mener à l’intelligence. L’usage des bonnes choses […] est de ce nombre ; si l’on veut s’acharner à les comprendre avant d’en approcher, il est probable qu’on n’en approchera jamais. Si, au contraire, on essaie d’en approcher avec simplicité et un désir vif et pur, il est probable qu’on en acquerra par un moyen quelconque le sentiment, et qu’on en goûtera la douceur."

(Op. cit., « pensée 862) Livre vert - Louis Claude de Saint Martin


Une année heureuse et lumineuse à tous les lecteurs du blog, réguliers ou passagers.
Jean Bissur