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En
1950, pour ses 75 ans, Jung décide de graver une pierre cubique, gravé
sur trois faces.
Sur cette vidéo, il présente lui-même la pierre, son environnement...
- Sur la première face une citation du rosaire des philosophes (Rosarium philosophorum) : Hic lapis exilis extat, pretio quoque vilis, spernitur a stultis, amatur plus ab edoctis / Cette pierre est d'humble apparence et bon marché ; elle est méprisée par les sots et n'en est qu'aimée davantage par ceux qui savent
- Deuxième face, Jung se représente en Telesphore :
« Le temps est un enfant — jouant tel un enfant — comme sur un échiquier — le royaume de l'enfant. C'est Télesphore qui erre par les régions sombres de ce cosmos et qui luit comme une étoile s'élevant des profondeurs. Il indique la voie vers les portes du soleil et vers le pays des rêves » - Troisième face, en latin :
« Je suis une orpheline, seule; cependant on me trouve partout. Je suis Une, mais opposée à moi-même. Je suis à la fois « adolescent » et « vieillard ». Je n'ai connu ni père, ni mère parce que l'on doit me tirer de la profondeur comme un poisson ou parce que je tombe du ciel comme une pierre blanche. Je rôde par les forêts et les montagnes, mais je suis cachée au plus intime de l'homme. Je suis mortelle pour chacun et cependant la succession des temps ne me touche pas. »
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